Délices et supplices d'Anaïs

Toi ma tornade, que je n'ai vu arriver,

Quand bien même, je t'ai senti, je n'ai pu t'arrêter...
Ton souffle m'a aspiré, pour m'emporter au coeur de ton cyclône.


Tu as dévasté mon coeur et mon âme,

Tu m'a dépouillé jusqu'à en perdre mon identité,
Tu as brisé ces barrières que je m'efforçais de placer,

Tu claquais les portes et me déboussolais...
Sans résistance je suis laissée emporter par toi, ma tornade...

Et lorsqu'enfin ta fougue, une fois appaisée,

Et que sur ton passage, tu as tout dévasté, tu m'a laissée...

Là ! esseulée dans les vestiges que ta puissance dévastatrice
Pourrais-tu en voir la beauté...?

 

Anaïs Dessens

Dim 15 aoû 2010 Aucun commentaire