Délices et supplices d'Anaïs

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La douleur emprisonnée dans la cage d'acier de l'apparence extérieur est toujours de la douleur. Déchirant frénétiquement os et muscles incapable de s'échapper, elle inflige ses lentes blessures. Des blessures internes, emportées dans la tombe, qu'aucune autopsie ne detectera jamais. Peu à peu la douleur se lasse et s'ensommeille, mais elle ne meurt jamais, avec le temps elle s'habitue à sa prison, et une relation de respect en le prisonnier et le géôlier s'installe.

Joséphine Hart

Dim 15 aoû 2010 Aucun commentaire