Délices et supplices d'Anaïs

"Je ne parle pas du rouge de l'orgueil mais de ce rouge des incendies, du lambeau d'andrinople qui flotte derrière les camions, du fanal, de la lanterne des bordels, de la colère qui enflamme un visage, des rixes et des abattoirs, des barricades et des rues louches, le rouge qui coiffe Marianne, rouge des crêtes de coqs et de l'andrinople, rouge des lèvres peintes, rouge du cri de la Marseillaise de Rude et somme toute, rouge du vin et du sang".
Cocteau, Foyer artistes, 1947, p. 54.
Lun 8 mar 2010
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